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💡 Questions à des Brand héros et héroïnes

J’ai commencé à enquêter sur le Branding et j’ai pensé que ce serait un angle pertinent d'inviter des experts dont j’admire leur travail et éthique sur le sujet. Mon but est de démystifier le mot Branding afin que tout le monde puisse comprendre ses paradoxes et façonner sa version du Branding.

En rassemblant un panel éclectique de définitions et de visions de ce qu’est et implique le Branding par celles et ceux qui font, utilise et développe le Branding : fabricants de marques.

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Marie-Anne Vernuccio
Co-fondatrice @Hyperealist

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J’ai découvert l’agence Hyperealist par hasard et j’ai été très impressionnée par leur approche business et incarnation d’une image de marque. Avoir une image de marque qui intègre des objectifs de croissances et de pérennité est primordiale pour tenir le choc de la traversée de tout entrepreneur.
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Marie-Anne la co-fondatrice, nous transmet sa vision et son approche empathique du Branding. Les entrepreneurs avec qui elle collabore sont les stars et la réalité du terrain est un atout que propose l’agence pour construire et façonner une image de marque résistante dans le temps.

Cet échange relativise le processus du Branding, mais aussi révèle avec acuité l'implication nécessaire pour ce travail d'introspection vers l’extérieur : son espace, son marché, son audience.
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Bonjour Marie-Anne

Bonjour Keva

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Enchantée, ravie, que tu aies accepté. Bienvenue dans le projet, c'est super ! 

Merci beaucoup. Alors raconte-moi un petit peu. C'est quoi ce projet ? Je suis super curieuse. J’ai fait exprès de ne pas trop fouiller, je suis arrivée neutre.  

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J'adore ça ! Je fonctionne comme ça aussi.

D’accord !

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Le but est de collecter les différentes façons de faire du Branding et à la suite de cela, je rajouterais mes «insights» et ça finira par un essai ou un livre dans quelques mois.
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C’est vraiment apporter une pluralité de visions sur le Branding dans différents secteurs. Que ce soit comme toi des Brand Héro/héroïnes qui partagent leur expertise et leur façon de voir le Branding. Mais aussi un parallèle dans la culture, la science et dans la philosophie.

En somme un panel pour redéfinir le mot « Branding » et lui donner un peu plus de légèreté et d’accessibilité.

C’est hyper cool, mais toi, c'est ton métier aussi, tu as ton agence.

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Ça fait partie de mon métier. 

Ok, c'est génial !

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Je le vois comme une investigation. Dans cette approche-là, je suis aussi neutre et en même temps, j’ai plein de questions parce qu’on apprend toujours sur le Branding. Sachant à quel point, les marques sont différentes de même la façon de raconter sa marque aussi. J'aime bien cette notion de pluralité.‍

Cool !

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J’ai une liste de questions, mais j’aime bien être dans le flow. On y va !

Est-ce que tu veux que je te présente déjà qui je suis et ce que je fais dans l'agence ?

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Oui, avec plaisir. 

Ça marche ! Je m'appelle Marie-Anne, j'ai 33 ans. J’ai créé l'agence Hyperealist, il y a un an et demi avec Barbara Sechi, aujourd'hui, on est 3 ! Je travaille sur le projet depuis longtemps. En réalité, ça fait 7 ans que je suis en freelance et à peu près 10 ans que je travaille au sein d’agences de communication de toute tailles.

J'ai été dans des grosses, petites et moyennes structures, mais j'ai une préférence pour les petites structures, car je suis passionnée par l’entreprenariat. Quand on est entrepreneur et qu’on se lance aujourd’hui, il y a tellement de concurrence. C’est très difficile aujourd'hui d’arriver avec un produit ou un service qui n'existe pas déjà.

Au fur et à mesure, je me suis vraiment passionnée pour tout ce qui est Branding.

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C’est vrai.

La question qu'on a souvent de la part de nos clients, c’est ‘’ comment acquérir de nouveaux clients ? ‘’.
On leur dit qu’avoir plus de clients ça veut dire se différencier et s’installer en tant que Marque.

Par exemple aujourd'hui, être une marque de cosmétique bio et naturelle ne va pas suffire à fédérer et à intéresser des clients.

Les gens ont besoin de t’aimer, il faut que tu rayonnes, il faut que tu construises vraiment une marque au-delà de tes produits ou des services.

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À l'agence, on a aussi une vision qui est très business. Quand on réfléchit sur une marque, on fait une analyse poussée des tendances du marché sur lequel la marque se positionne.

On travaille sur tout type de projets, on passe du pneu à la santé, de la cosmétique à la tech, sur des start-ups qui se lancent ou sur des marques existantes depuis des années. Le point commun à tous ces projets : la vision entrepreneuriale des fondateurs, qu’ils soient seuls ou 100 dans leur équipe. On a des sujets très variés, c’est un plaisir pour nous, car on découvre de nouveaux terrains de jeux tous les jours.

On va toujours chercher à connaître les concurrents, analyser leurs stratégies et plus précisément leurs tactiques de distribution. Ce qui nous aide à avoir des pistes pour la conception du storytelling d’une marque, qui doit être différenciant. On ne copie pas bien au contraire !

C’est aussi important pour nous de bien-être ancrées dans la réalité du terrain de nos clients, comprendre comment ils acquièrent leurs clients B2B ou B2C et quelles sont leurs cibles, ça joue énormément sur la stratégie.

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Notre travail est de voir où la marque veut aller ? Quels sont ses objectifs ? Et à partir de là, réfléchir à l’ancrage sur le marché et le bon positionnement. 

Je travaille beaucoup sur le positionnement avec la notion de plateforme de marque notamment. On réfléchit aux méthodes pour se positionner, être différent et être attractif à travers cette image de marque incarnée, qu'on aura façonnée.

Au début, nous avons eu beaucoup de clients qui lançaient leur marque. On rencontre beaucoup d’entrepreneurs de génie qui ont de très bonnes idées de produits ou de services, qui sont motivées avec une grande inspiration, mais qui rencontrent des difficultés à présenter leur projet en quelques mots d'une façon qui marque les esprits.

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En effet, c'est un défi.

On est d'accord. Ils ont du mal à le poser et à l’écrire, nous sommes là pour les aider dans ce processus et de la manière la plus efficace possible.

Je t’avoue qu'aujourd'hui, ça m'arrive de regarder des choses que j'ai faites, il y a 5 ou 6 ans, sur des marques et de réaliser à quel point ça reste pertinent et solide. La vision de ce qu’est une marque, ne bouge pas.
Autant tout le reste peut changer, les tactiques, les stratégies commerciales, la stratégie d'entreprise, les produits, mais la vision en tant que marque, c'est un concept qui est intemporel.

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La vision !

C'est exactement ça et on travaille aussi beaucoup sur du personal branding avec différents types de personnalités que ce soit des entrepreneurs, des politiques, etc. On les aide à comprendre qu’ils sont une personne, mais aussi une marque, on les aide à avancer dans cette construction de marque.

Voilà le cœur de notre métier et activité aujourd'hui.

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C'est top ! Je n'ai même plus besoin de poser de questions parce que tu as tout dit. C’est très clair et très incarné. Tu sais ce que tu fais et tu sais où tu veux emmener l'agence.

J'ai l'impression que tu as une vraie empathie aussi sur le processus parce que c'est aussi ça de pouvoir éduquer tes clients au fur à mesure sur le côté organique d'une marque.

Il y a un gros travail de pédagogie à faire en amont avant de commencer à travailler avec nos clients. C’est important pour nous de bien poser les bases et les fondations de la partie " marque ". Notamment, parce que pour eux, c’est flou et extrêmement abstrait.

Une marque, c’est impalpable ! C'est très difficile pour quelqu'un par exemple qui a créé une super application dans la tech ou qui veut lancer une clinique virtuelle, de lui dire de se poser et de réfléchir à sa marque et à son message : en somme ce qu’elle veut transmettre.

Ce n'est pas évident donc il y a beaucoup de pédagogie. Mais une fois qu’ils comprennent l’importance de cette étape et qu’ils s'approprient les messages, ils repartent avec des choses concrètes.

D’ailleurs, on s'appelle Hyperealist pour ce côté, très créatif et réaliste en mode réalité-terrain. 

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Nous ne sommes pas une agence qui va vendre des conseils, des idées, et après " bonne chance ". On essaie vraiment d'aller dans le concret, c'est-à-dire : on écrit des textes, des manifestos, des baselines. On va vraiment chercher plein de petites choses au niveau de l'identité verbale d'une marque, qui va aider par la suite les créatifs à travailler en mettant en images les mots que nous aurons trouvés.

Je t'avoue que c'est ma fierté de voir des clients avec qui on travaille depuis des mois, qui à leur arrivée avaient un bagage monstrueux, génial et hyper intéressant. Au final, ils arrivent à présenter leur projet en quelques mots simples et percutants. On est hyper contents de voir le résultat de tout ce travail, c’est incroyable. D'ailleurs, on leur dit souvent qu'on les aide à trouver les mots, mais ce sont eux qui ont le charisme de porter leur discours ! C'est vrai qu'on est très empathiques, en plus de travailler avec des entrepreneurs, nous sommes également des entrepreneures.

‍On met beaucoup de cœur, d’empathie dans les projets de nos clients. Ce sont leurs bébés, on en prend soin comme si c'étaient les nôtres.

On les voit grandir, évoluer et c’est le but du boulot ensemble. Et quand on pose les briques, il faut que ce soit solide. La solidité pour moi, c'est la base, c’est la marque.

Tu peux avoir le meilleur produit ou service et être le meilleur, si tu n'as pas ta base en tant que Marque, tu vas te faire dépasser à un moment. On travaille souvent avec de grandes marques qui existent depuis des années, qui ont un business solide, mais qui se rendent compte qu'elles manquent de style, ou qui veulent un coup de frais pour se différencier, car la concurrence est devenue féroce.

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Ce n'est pas la même implication. Est-ce qu'en tant que co-fondatrice, tu te considères comme une marque personnelle, avec tout ce que cela engendre ?

Nous sommes en plein boulot sur ce sujet. C’est vrai que depuis le lancement de l'agence, on a eu toute suite eu beaucoup de projets. On a posé ce qu'on voulait faire, mais nous n’avons pas encore travaillé nos personas en tant que fondatrices.

On attendait d'avoir un peu de recul sur la plus-value qu'on apportait aux gens, et si ce retour correspond à la vision que nous avons dans ces cas-là, c’est la confirmation qu’on va dans la bonne direction.

Je fais toujours la différence entre stratégie et tactique, un peu comme dans un sport, tu vois, je ne sais pas si tu es sportive.  

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Je fais de la marche. 

C’est un sport. Je fais toujours la différence entre les deux à savoir :
pour moi la stratégie, c’est ta vision et ce que tu construis sur du long terme.
Et la tactique, va être tous les moyens que tu vas mettre en place au fur et à mesure en fonction du terrain. 

Exemple : une équipe de football qui veut gagner la CAN la stratégie ça va être leur vision ; l'objectif final sera de gagner la CAN, mais par contre la tactique, ce seront les moyens de pouvoir atteindre cet objectif, gagner chacun des matchs, comment se positionner par rapport aux concurrents entre autres…).

Cette différenciation est importante pour nous ! En tant qu'agence Hyper réaliste, jusqu'ici, on a avancé en mode tactique. Et on se pose ces questions, mais ce n'est pas facile de le faire pour soi-même.

On fait beaucoup d'ateliers et de formations, au cours desquels notre propre expérience nous permet de nous mettre à la place de nos publics et de leur dire qu'on sait que c'est difficile d'avoir du recul sur sa propre image. On met beaucoup d'émotions dans ce qu'on fait quand on est entrepreneurs et parfois, ça nous bloque. Notre job, c'est d’aider à prendre du recul et à gagner en vision business. Par chance, notre savoir-faire vient de notre expérience, pas de livres marketings où il y a beaucoup de blabla et peu de solutions qui s’appliquent concrètement !

On met beaucoup de soi-même, surtout quand c'est notre premier projet et ce n'est vraiment pas évident de se détacher de ça et de faire ce travail-là sur soi-même.

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L'ingrédient déterminant dans la création de marque dans le branding qui est un processus. Pour vraiment comprendre une marque et savoir comment parler d'elle, il faut aussi savoir créer sa marque et aussi être dans cette mouvance-là parce que les entrepreneurs et les entreprises, sont dans leur bulle.

Mais toi, tu sais ce que c'est, tu connais les backstages même s'ils ne te le disent pas, l'expérience et l’intuition sont là. Tu sais qu'à un moment donné, c'est sûr et certain que c'était difficile.
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Ça permet vraiment de créer des liens, je trouve ça passionnant et c'est un travail de longue haleine.

C'est clair ! J'avoue qu'en tant qu'agence, on a choisi de ne pas se mettre trop en avant au niveau du personal branding, parce que les stars ce ne sont pas nous, ce sont nos clients. On est dans l'ombre et on les met dans la lumière. On travaille plutôt sur le branding général de l'agence et le capital sympathie qu'elle envoie, plutôt que sur notre image personnelle.

Nous travaillons dans l'ombre, ‘’ nos stars, ce sont nos clients et leurs projets ‘’.

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C’est drôle que tu dises ça " de ne pas se mettre en avant ". C’est vrai que pendant plusieurs années, pour moi ça a été le discours comme quoi :'' c'est toi qui es derrière, c'est toi qui donnes les stratégies, cette identité visuelle et ce storytelling ''. Mais jamais je ne m'étais dit qu’il fallait à un moment donné que je me mette en avant.

C'est à force de faire, à force d'écouter, à force de se rendre compte que ça fait partie du cycle. C’est-à-dire qu’une marque personnelle qui est forte va nourrir la marque beaucoup plus grande, c'est vraiment un travail cohésif et de co-création. Ça change aussi la dynamique. Se mettre en avant n'est pas évident, ni facile, mais c'est malheureusement ou heureusement nécessaire même pour soi.

C'est génial ce que vous faites, je veux dire vos clients ont aussi envie de découvrir qui vous êtes aussi parce que pendant les ateliers vous partagez plein de choses, mais il y a plein de gens qui ne connaissent pas l'agence.

Moi, je suis tombée par hasard sur votre site et j’ai trouvé votre univers et vision vachement bien. En plus la casquette business en filigrane, c’est si bien pensé.
C'est quelque chose qui m'intéresse énormément parce que les créatifs n'ont généralement pas cette approche business, donc ça rajoute encore un asset en plus au Branding.

Merci, c'est super gentil et ça fait plaisir en tout cas. C'est vrai que la vision business est hyper importante, on a créé cette agence en partant du principe que les agences de communication font la communication, les agences de business développement font du business développement.

Nous savons que l’image d’une marque est au service de son développement, donc notre approche, c'est de se dire qu’on construit des marques attractives pour pouvoir assurer leur développement. C'est vraiment le but de ce qu'on fait aujourd'hui.

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Oui, parce qu'à un moment donné, il faut aussi que cette idée, ce concept et puis cet engouement : il faut que ça nourrisse quelque chose. Parce qu'on ne peut pas créer des projets justes pour qu'il soit créé comme ça sans toucher une audience. Il faut quand même un certain rapport d'équilibre entre ce qu'on donne et ce que l’on reçoit et que ce soit le plus authentique possible parce qu'on ne va pas forcer un produit non plus sur une audience.

Bien sûr ! On a tous les types de personnes qui viennent à nous. Certains ont vraiment cette vision de marque, mais ne savent pas concrètement comment la construire. Et ceux qui ont déjà une base, qu’ils travaillent déjà depuis des mois, des années parfois.

Qui nous disent :
- ‘' moi, j'ai tant de projets. J'ai tout ça, mais je n'ai jamais pris le temps de me poser dessus et je ne sais pas quoi en faire. Je ne sais pas comment communiquer ‘'.

On dit toujours qu'on préfère justement les gens proactifs, qui font et qui agissent. Il n'est jamais trop tard pour se poser sur la vision marketing d'une marque.

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Nous disons également qu’une bonne façon de faire les choses, c'est de faire les choses.  

On a toujours des modifications ou des changements à apporter à ce qui a déjà été fait. Il y aura toujours des corrections à optimiser, il n'y a pas de bons moments. Il ne faut pas attendre d'être parfait. De toute façon, ça n’arrivera pas et il faut le savoir.

On préfère toujours le dire aux entrepreneurs avec qui on travaille. Quand je parle d'entrepreneurs je parle aussi bien des start-ups que des personnes travaillant dans des grosses boîtes qui ont gardé cet esprit entrepreneurial. Des personnes qui souhaitent faire bouger les choses.

Pour moi un entrepreneur, c'est un mindset.

C'est clair ! Pour moi, c'est vraiment quelque chose que tu as dans les tripes l’entreprenariat. Ce n'est pas juste un poste en CDI, en CDD ou en freelance. On préfère justement que les entrepreneurs aient avancé jusque-là et qu’ils aient des idées de projets. De ce fait, ils ont besoin d'un coup de main pour passer à l’étape suivante.

- ‘’ Au secours comment je fais pour en parler ? Comment je fais pour rendre mon rêve un peu plus palpable ? ‘’

C'est vrai que c'est assez terrible, car on travaille avec beaucoup de directeurs artistiques et beaucoup nous disent qu'ils passent leur temps à faire des logos de société qui ne sortent jamais.

Le premier réflexe que les gens ont est de se focaliser sur une identité visuelle sans penser aux fondations de la marque. Quand c'est le cas, on les alerte sur la temporalité et la nécessité de bien poser les fondations de ce qu’ils veulent faire. On se permet de le dire aux gens avec qui on travaille, de les alerter lorsqu’ils ne vont pas assez vite ou trop vite ou ce qu'il faut améliorer. Pas de langue de bois chez HR, on est là pour être efficaces !

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Il vrai que c’est un travail d’équipe ! Je trouve que cette dynamique-là est hyper forte. Je suis en train d'y penser et je me dis qu'un jour, je pourrais vous engager et collaborer ensemble.  

Ah, complètement, en plus, surtout si on est complémentaire.
Même si nous travaillons toutes les deux dans le branding, Barbara et moi n’avons pas la même approche sur le sujet. Cela nous arrive souvent de travailler avec des planners stratégiques notamment, même si nous avons aussi cette compétence, nous le faisons, car cela nous apporte une certaine complémentarité.

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On n'a jamais la réponse absolue en matière de marque, il faut toujours être plusieurs cerveaux pour réfléchir.

Je suis tout à fait d'accord, ça libère l'esprit en plus. 

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C'est vrai que le côté collaboratif est hyper important, même avec nos clients, qui nous voient et nous côtoient en tant qu'agence.

J’ai vu, il n'y a pas longtemps, un sondage qui disait que les publicitaires avaient la confiance de 4 % des gens versus les médecins à qui 90 % des gens font confiance.

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On souffre d’un terrible manque de confiance dans notre métier, parce que c'est vrai, il y a beaucoup de gens qui vendent monts et merveilles ce qui n'est pas notre but.

On ne va pas apporter la solution. On n'a pas de baguette magique. Ce sont eux les magiciens, ils tiennent leur baguette magique. Nous, nous allons juste les aider à monter le spectacle et à faire la mise en scène.

C'est là notre travail de le dire, on n'a pas la solution parfaite. Par contre, on va travailler ensemble.

Cette co-construction-là, elle est hyper intéressante et c’est aussi pour ça qu'on fait beaucoup de formation et d'ateliers, et qu'on travaille étroitement avec les équipes créas et de production derrière. Cette co-construction permet de construire les choses ensemble.

On ne part jamais en disant '' tu auras de nos nouvelles dans deux mois quand on aura fini le travail ''. On fait tout ensemble et les gens avec qui on travaille aujourd'hui le savent, ils nous appellent à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, ils savent qu'on est là et qu'on avance ensemble. On considère qu’on est dans une même équipe et qu'il faut avancer ensemble.

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C'est super-motivant d'être dans une même équipe sans faire la même chose. Cette hiérarchisation agence-client se substitue à une co-création. Je trouve que ça donne beaucoup de richesse aux rapports et à la relation.

Quelle est pour toi la définition du branding ?

Je considère qu’une marque a besoin d'éléments vraiment concrets pour se développer.

Le Branding, c'est vraiment comme si tu étais un athlète qui doit se préparer pour aller jouer un match. Tu dois connaître ton corps, connaître les bases, savoir sur quoi tu t’appuies, maîtriser les exercices qui vont te permettre de t’améliorer ainsi qu’une bonne connaissance de tes adversaires. Cela dans le but de te construire un corps et un esprit fort.

Pour moi le branding, c'est vraiment comment tu construis. Si nous prenons l’exemple d’un joueur de basket, on pourrait assimiler l’objectif de marquer des points au fait de réussir à communiquer. Cet instant, où tu auras la balle en main, est le moment où tu vas attirer l’attention de ton audience. Pendant quelques secondes, tout le monde te regarde et c’est à ce moment qu’il y a quelque chose qui va se créer. Deux minutes plus tard, le match est remis en jeu et les concurrents peuvent reprendre la balle.

Est-ce vraiment ton ADN ? Qui es-tu en tant que personne et qu'est-ce que tu vas préparer pour aller jouer ton match sur le terrain ?

Si tu es sur un terrain de basket et que communiquer ça serait de réussir à marquer des points, quand tu attires l'attention de ton audience et que tu veux réussir à créer ce petit moment où tu lances la balle et pendant quelques secondes tout le monde te regarde et 2 minutes après, c'est remis enjeux et les concurrents reprennent la balle et se remettent à jouer. Pour moi le branding, c'est vraiment comment tu construis ce que tu es quand tu arrives sur le terrain ou dans l'arène ?

On peut utiliser plein de métaphores, mais c’est vraiment ça l'idée.

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Je trouve la métaphore très réaliste parce que tout le monde peut se l'approprier et c’est vraiment cette notion de moment.
Ça en dit beaucoup du fait que ce soit une succession de moments et à un moment donné, comme pour tout, il y a une rencontre et je crois que c'est quelque chose qui est important pour vous aussi ; il y a une rencontre entre l'audience, le message et tout ce qui a été fait jusqu'à présent.

Et tout d'un coup une marque a vraiment du cœur, de l'impact et crée quelque chose qu'on ne trouve pas forcément ailleurs.

J’ai l'impression que le sport est très important, est-ce que vous avez travaillé avec beaucoup de marques dans le sport ?

Non, c'est vraiment la mentalité qu’il y a dans le sport qui nous plaît. C’est vrai que les sportifs et les athlètes en général sont inspirants. D’ailleurs, mes plus grandes inspirations, ce sont des grands sportifs. On s'inspire des meilleurs, qui ont réussi à briller grâce à leurs capacités physiques, mais aussi grâce à leur cerveau !

Ce sont des personnes qui réussissent à la force de rien d’autre que leur rêve et une volonté implacable. Ce qui leur permet d’atteindre les plus hauts sommets et de laisser des traces de leur passage.

C’est un état d’esprit que l’on retrouve dans tous les sports.

Et pour moi construire une marque, c'est te dire que ton produit ou service existe. Et si tu veux qu’il fasse partie de la vie des gens à long terme, il faut que tu réfléchisses à la valeur ajoutée. Quelle est la trace que tu veux laisser, qu’est ce que tu apportes en plus.

La vision du sport et d'un athlète est hyper importante parce qu'on doit avoir cet état d’esprit de conquérant, de persistance et de régularité. Tu peux avoir des dons naturels pour ce que tu fais, mais si tu ne persistes pas dans la pratique, tu n'y arriveras pas et tu céderas la place à un concurrent moins talentueux, mais plus persistant qui lui va se différencier par rapport à toi.

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Je suis d'accord avec toi. Cette notion de constance, m'a toujours interpellé dans le Branding parce que c’est vrai qu’il y a les marques qui durent et qui nous accompagnent depuis notre enfance. Des marques qui nous tiennent à cœur et qu'on porte en nous, parce qu’elles nous ont faites du bien, elles nous ont raconté de belles histoires et ont toujours été présentes.

Elles ont évolué, mais elles ont toujours propagé le message de manière constante.

Comment est-ce que tu vois la notion de constance dans le Branding ? Est-ce que c'est une constance en intention ou une constance en action ou en tactique.

Pour moi, ce sont les deux en fait. Pour la communication, ce sera en termes d'action, mais pour le Branding, ce sera la constance en termes de régularité du discours.

Ça se traduit bien sûr en action de communication qui elles doivent être récurrentes. Comme tu dis la différence entre une marque qui perdure ou pas, c'est sa régularité dans sa façon de communiquer, mais aussi dans son message.
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Par exemple, quand tu lances un produit en service, tu vas aller vendre un concept, tu vas vendre une vision de la vie, une façon de faire les choses et ça ce n'est pas quelque chose que tu peux te permettre de changer.

Tu ne peux pas dire : moi ma vision du monde, c’est qu’on s’entraide tous et du jour au lendemain changer. Pour moi, il faut construire une marque qui est consistante sur du long terme, c'est, avoir le même message régulier exprimé de façon différente à travers différentes actions de communication.

Mais toujours la même vision parce que ce n'est pas quelque chose sur lequel tu peux tricher. 

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Ça, c'est vrai.

Tu peux tricher sur ton produit, ton service, sur plein de choses, mais pas sur ta vision. Cela se ressent quand tu as des entrepreneurs qui sont très axés business, mais à qui il manque ce petit plus qui fait que c'est eux et eux seuls qui peuvent faire ce qu'ils font.

Une marque qui n’a pas des bases et fondements solides, finit par perdre en crédibilité à long terme.

Il y a une vraie nécessité de se remettre sur les rails aussi bien dans tes actions de communication que dans ton message en matière de Branding. Il faut surtout que les deux avancent en parallèle et qu’ils soient toujours en symétrie parce qu'au moindre écart ça crée des effets négatifs pour toi, ce qui peut avoir un mauvais impact sur les gens qui te suivent et qui te sont fidèles.

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C’est vrai que c'est un travail d'équilibre. Quand on a des entrepreneurs avec un projet qui ont cette flamme qui les anime, ne pas dénaturer le message est un défi.

Plusieurs personnes peuvent intervenir dans le projet ou dans l’entreprise et cela permet aux projets ou à la marque d’évoluer avec de nouvelles idées ainsi que des actions nouvelles. Le message reste le même, mais la dimension grandit, donc c’est hyper difficile de garder cette flamme vivante et constante.

Quel est le conseil que tu donnes aux entrepreneurs avec lesquels tu collabores sur le fait de garder la flamme vivante ? Et comment fait-on pour la maintenir intacte pendant plusieurs années ?

Pour moi, c'est très simple, il faut garder cette flamme vivante en se faisant aider, bien sûr par des agences dont c'est le métier, mais aussi en étant entouré.

En tant que personne, qui est-ce qui te rappelle dans ta vie personnelle qui tu es ? Ce sont tes amis, ta famille, les gens qui te sont proches et c'est la même chose pour une marque, c'est-à-dire en étant entouré et en cherchant tout le temps à communiquer vers l'extérieur, c’est ce qui va te permettre de t’améliorer.

On sait que quand tu crées une start-up, ta plus grande réussite ce n'est pas forcément par exemple d'avoir levé des fonds, c'est avoir reçu un message privé, qui te dit « merci beaucoup pour ce que tu fais pour moi ».

Être entouré, de donner de l'amour parce que ça te permet d'en recevoir. 

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C'est beau ça ! (rire)

Je trouve la notion d'émotions, d’amour de bonheur très intéressant, ça fait partie des choses qui m’exaltent dans le Branding. On ne se rend pas compte à quel point c'est un bonheur de le faire, de le construire même quand c’est artisanal, même avec les challenges.

Je pense vraiment qu’il y a quelque chose de nourrissant, d'avoir un projet et de le rendre palpable, comme tu disais. Garder la flamme, c’est aussi apprécier ce bonheur-là.

Ça fait un an que tu as cette agence, quel est ton rapport au bonheur d’avoir créé cette agence ? 

Le rapport au bonheur est hyper important, même si tu n'as pas beaucoup de moyens pour communiquer, ce n'est pas grave tant que tu gardes ton authenticité.

Quand tu entreprends et que tu veux créer une marque ou un concept, il n'y a pas de case préconçue, c’est à toi de la créer avec ton identité propre.

C'est important d'être authentique, tu restes toi-même et tu vois que les gens autour te remercient d'être toi-même, c'est à ça qu'ils adhèrent.

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Finalement même dans le travail en tant qu'agence, on a des gens en face de nous qui nous ressemblent, car on est des personnes très empathiques et très sensibles. On s’investit énormément dans ce qu’on fait et nos clients en face, finalement, sont comme nous.

Il y a vraiment des choses qui ne sont pas palpable, pas exprimable, c'est vraiment du feeling de l’humain de l’instinct. Et dans le Branding, il y a une grosse partie d'instinct aussi.

Je sais que ce n'est pas forcément ce qu'il faudrait faire, mais je sens quand même que c'est là où il faut aller parce que je sens que c'est là où j'ai ma place. C'est presque de la psychologie finalement le Branding parce que tu crées ta place, tu crées qui tu es et qui cette marque va être. 

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Tous mes mots préférés à la suite (rires). Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Il faut avoir le courage de prendre sa place. Je suis à 100 % d'accord. C'est fou, cette apsect d'identité, d'émotions et de psychologie.

Je pense qu'une marque qui se connaît, c’est aussi une marque qui apprend à apprécier les changements qui vont avec le Branding avec toutes ces vagues successives. Plus on se connaît et plus on apprécie ce que l’on fait et qui on est. On fait face à ce genre d'événement avec beaucoup plus de calme et de sérénité.

On va juste terminer sur la notion de Branding au féminin parce qu'il y a quelque chose que j’observe et que je vois dans certaines agences et dans des sphères de décisions.

Les femmes qui font du Branding et qui ont une vision du Branding, le font différemment.

Dans les équipes mixtes (homme, femme), ça fait la magie, mais on doit quand même se rendre compte qu’il y a malgré tout dans le branding, je n'aime pas le terme, mais une sensibilité féminine qui donne cet extra qui fait qu’une marque ‘’ vit ‘’.

Il y a quelque chose d’assez révélateur, est-ce que tu crois que le Branding au féminin devrait avoir une place encore plus poussée et accrue ?

C’est une question intéressante que je ne me suis jamais posée pour ne rien te cacher. Je sais qu'on fait souvent la différence entre les femmes entrepreneurs et les hommes entrepreneurs, mais je ne me suis jamais posé la question sur le Branding. 

Je ne sais pas si c'est une question de sexe ou d'acceptation de la part féminine qui est en soi parce que nous, on a eu l'occasion de travailler aussi avec des hommes qui avaient alors je ne suis pas non plus hyper fan de ce mot, mais cette sensibilité-là et je pense que c'est vraiment une question d'émotion.

Quand on parle de Branding avec de l'émotion, on va beaucoup plus se concentrer sur l'image qu'on va transmettre aux yeux des gens. On va toujours se poser la question de savoir ce qu'on renvoie, et on va y aller avec plus de doutes. Là où, si on réfléchit sans le cœur, on assume beaucoup plus sa différence et on l'impose telle qu'elle est. Est-ce qu'on peut mettre les hommes et les femmes dans des paniers différents ? Je ne sais pas, mais je pense qu'on a peut-être des énergies différentes et que, comme tu disais, l'idéal, c'est de travailler ensemble.

Peu importe que tu sois un homme ou une femme, avoir cette sensibilité-là, cette émotivité, est un ingrédient en plus qui permet de sublimer le projet tout en y mettant du cœur.

On en revient toujours à la même chose, il faut que le cœur et le cerveau soient équilibrés tout le temps, mais il faut quand même de la stratégie, il faut quand même être malin.

Peut-être et je dis bien peut-être qu'en tant que femme, nous sommes plus dotées de cette fine vision émotionnelle, qui nous pousse à évaluer notre stratégie tout au long du processus, en vue de visualiser les différentes options qui s’offrent à nous.

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Cette intuition-là

C’est ça, plutôt du feeling, de l’intuition. On s'écoute peut-être un peu plus au niveau émotionnel. 

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Peut-être. C'est juste drôle de voir comment certaines marques fondées par des hommes et avec une dominance masculine, recrute des femmes par exemple en Direction artistique ou en stratégie pour justement apporter cette sensibilité intuitive dont elles sont plus naturellement dotées et qui souvent leur fait défaut.

Je trouve intéressant de voir dans les moments de décision comment est-ce que les fondateurs, les porteurs de projets ou les agences aussi se rendre compte de certains manques et tout de suite agissent et essaient de les combler.

De se dire que ” moi, je ne peux pas le faire, mais quelqu'un va mieux le faire et si je n'ai pas cette sensibilité, je matche avec la bonne personne et on va réussir à faire quelque chose de beau ”.

C’est vrai.

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Parlons du '' Beau '' d'ailleurs, est-ce que le Branding exige de la beauté ?
Cela, doit-il être plaisant, ou est-ce une notion complètement subjective ?

Qu’est-ce que ça veut dire la beauté ? Plaisant aux yeux de qui ? Pourquoi ? Qui décide de la vérité absolue de ce qui est beau ou pas ? C'est trop subjectif, le branding exige de la différence, pour moi, c'est là qu'est la beauté.

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Il y a une grande part de subjectivité par rapport aux standards, à l'esthétique, aux tendances... Ainsi qu'au public que l’on veut atteindre.

En fait pour moi le Branding, c'est justement créer tes propres standards, donc ça n'existe pas d'être beau.
Pour moi, j'ai vraiment un souci par rapport à cette notion de la beauté, car selon moi, ça n'existe pas ce qui compte, c'est d'être toi-même en fait d'être authentique.

Bon, ça fait un petit peu discours de bien-être, je ne suis pas prof de yoga (rire). 

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Tout est lié !  

Je pense vraiment que lorsque tu crées, tu deviens beau parce que tu es toi-même en fait et tu es beau parce que tu reflètes cette authenticité.

C'est important de ne pas écouter les gens. Nous avons pour habitude de dire aux gens avec qui on travaille à rester focalisé sur leurs idées et non sur ce que pensent les autres.

Il y a autant d'avis sur ce que vous allez être ou faire qu'il y a de gens sur la planète alors bonne chance si vous voulez prendre en compte les avis de tout le monde. Ce qui compte, c'est que dans tes baskets, tu sois aligné avec ce que tu fais.

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C'est le mot de la fin… (rire) posé comme il faut. 

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Merci beaucoup en tout cas moi, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire. 

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Moi aussi, merci beaucoup.

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Un grand merci à Catherine, pour la transcription et les mises à jour de la conversation.

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